Je m'appelle Danielle Lussier, je suis Métisse de la rivière Rouge et maman d'un trio de minuscules métis du territoire du Traité 1 et la terre patrie de la Nation Métisse.
Citoyenne inscrite de la Fédération des Métis du Manitoba, je suis une visiteuse non invitée en Ontario depuis plus que 20 ans.
Je suis titulaire d’une licence en droit (LL.L.), d’un baccalauréat en droit (JD/LL.B.), d’une maîtrise en droit avec spécialisation en études des femmes (LL.M.) et d’un doctorat en droit (Ph.D.) de l'Université d'Ottawa. Admise au Barreau de l'Ontario en 2009 à la suite d'un poste d'assistante de recherche à la Cour suprême du Canada et d'un stage à la Cour fédérale du Canada, j'ai auparavant agi à titre de défenseure de la législation et de la réforme du droit au nom de l'Association du Barreau canadien, en tant qu'analyste juridique pour le Service de recherche et d'information parlementaires de la Bibliothèque du Parlement et en tant que conseillère juridique d'un tribunal administratif fédéral.
Entre 2018 et 2022, j’ai servi comme directrice de l'engagement communautaire et autochtone et professeure à temps partiel à la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa (Section de common law), où j'ai enseignée des séminaires et des cours thématique de première année sur les traditions juridiques autochtones. En tant qu’artiste de perlage, je suis vivement intéressée par la relation entre le droit et le perlage et j’ai mis sur pied le premier séminaire en droit au Canada axé exclusivement sur le perlage et le droit. Je gèrerais également le cercle de perlage communautaire de la Faculté de droit, qui crée des insignes académiques personnalisés pour les diplômés autochtones et construit une pratique communautaire fondée sur l'amour, l'honneur et le droit.
J'habite maintenant sur les rives du lac Ontario, où j’essaie de créer de meilleurs espaces d'apprentissage pour les apprenants autochtones et où, comme toujours, je dirige avec amour.
Mes recherches universitaires portent sur le développement de pédagogies juridiques autochtones, le rôle que les méthodologies décolonisées peuvent jouer dans la revitalisation des ordres juridiques autochtones et les voies de réconciliation et de décolonisation de l’académie et la profession juridique.
Je crois que le perlage présente des possibilités de réinventer l'éducation juridique et le professionnalisme juridique autochtone à travers un prisme de relations réciproques fondées sur la confiance entre les éducateurs, les apprenants et la communauté.
J'écris et je réfléchis également sur les féminismes autochtones, les paysages sonores de l'éducation juridique, le racisme et le colonialisme dans l'enseignement postsecondaire, et les approches anticoloniales de la production de connaissances universitaires, et de la santé mentale et du bien-être dans la profession juridique. Pour une présentation plus détaillée de ma vision de la profession juridique et de l'académie, voyez le lien ci-dessous.
Pendant mon temps libre, je participe à la scolarisation décoloniale à domicile de mes trois enfants et je siège en tant co-présidente du groupe consultatif autochtone du Barreau de l'Ontario. Vous pouvez me suivre sur Twitter @daniellelussier.
Mon logo a été conçu par Mary McPherson, une artiste ojibwa et membre de la Première Nation Couchiching qui a grandi à Thunder Bay.
En 2015, Mary a reçu le Prix des arts et des histoires autochtones et le Prix d'histoire du Gouverneur général. Lauréate du prix d'art autochtone de la Fondation Hnatyshyn en 2017, elle a obtenu un diplôme en beaux-arts avec une mineure en apprentissage autochtone de l'Université Lakehead en 2019. Par accident, Mary et moi avons une fois assisté à une partie de baseball en rentrant d'un voyage au magasin d'art, où nous étions largement confus quant à l'équipe que nous étions censés encourager. Son art et son esprit vont changer le monde.