Premières Perles
Dans mon enfance, j'ai fait de la broderie, du crochet et du point de croix sous la supervision de ma nounou. En tant que gauchère dans un monde droitier, le tricot était un défi, mais j'ai persévéré, et ma grand-mère m'a finalement appris non seulement le point mousse, mais aussi le moulage et le largage. Mon passé regorge de foulards certes banals, mais très bien tricotés. À l'âge adulte, j'ai pratiqué le travail du feutre, parfois en expérimentant des techniques mixtes avec du feutre et de la peinture acrylique sur toile, d'autres fois en créant des bouquets de mariée de feutre et de broderie. Je me suis essayée à la fabrication de tambours, avec la poignée décentrée de ma première tentative qui hante toujours mes rêves (link to the drum collaboration page), et quand je sors du papier de verre, mes enfants savent comment s'éloigner sur un air d'« allons lire, maman va peindre quelque chose ». Bien avant que les perles n'entrent dans mon monde, j'ai inclus des fleurs à cinq pétales, un motif reconnu du perlage traditionnel des Métis, dans mon artisanat.
Ma pratique du perlage s'est développée de ce que beaucoup reconnaissent être une manière très authentique de ma part : j'ai décidé de perler non pas un simple petit échantillonneur, ou des boucles d'oreilles, ou un ensemble de mocassins vamps, mais plutôt un calendrier de l'avent trilingue à vingt-quatre poches pour mes enfants. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?